Mes p'tits posts consacrés au montage à la carte ayant eu un réel succés, je continue sur ma lancée, vous présentant... mon futur vélo!
LE CAHIER DES CHARGES
Récupérateur impénitent, j'ai besoin d'un vélo porteur pour trimballer les saletés sans lesquelles je ne saurais vivre (pour trimballers mes provisions, vitales, elles aussi).
Ce type de vélo bien pratique à un nom, cela s'appelle un vélo porteur. Ce Lejeune, par exemple, en est représentant typique. Le hic avec ces vélos, trés attachants et increvables, c'est que le modèle vient tout droit des années 30 (même si le Lejeune, lui, date des années 60), or les hommes de cette époque se trouvaient être un peu moins grands que ceux de ma génération. Le deuxième point de mon cahier des charge sera donc : "un vélo porteur, oui! mais pour une grande tige!"
Exit, donc, le Lejeune - toujours en vente, pour 449 euros, dans notre belle boutique - et achat, vous savez où, d'un VTT de grande taille, pour 200 euros. Un Giant Terrago. Ayant sottement omis de le photographier, je suis obligé de faire appel à l'ami internet pour trouver une image évoquant la machine. A l'exception de la fourche, il ressemblait à ça.
LES TRANSFORMATIONS
Qui dit "porteur", dit "absence de vitesses". Dans un premier temps, je me suis donc employé à supprimer les dérailleurs, les câbles de vitesses et les butées de gaines de ces câbles, qui sont fort laides sur un VTT, car courant sur le sommet des tubes pour les tenir éloignés des projections de boue.
Concrètement, en image, cela donne ça :
Dans un souci esthétique, j'ai également bouché divers trous.
Enfin, "j'ai"... Maître Christian a bouché!
Pour le plateau avant, la boutique Bicloune de la rue Froment en vend de très beaux, mais pour l'arrière? Que mettre en guise de porte-bagages pour rester dans le ton et pour coller à des roues de 26 pouces? Ce porte-bagage provenant d'une Gazelle en roues de 590 fera parfaitement l'affaire. Il convient toutefois de l'ajuster avant que d'envoyer le tout en peinture.
Enfin, un gros chantier : celui de la tension de la chaîne, le dérailleur remplissant cette fonction ayant été supprimé. Là, il n'y a que deux solutions : le tendeur de chaîne, ou, plus difficile, l'installation de nouvelles pattes. Devinez laquelle j'ai choisi!
A suivre...
Pénétrez dans les coulisses de la vénérable maison de cycles "Bicloune", véritable institution à Paris
... et retrouvez nous pour plus d'informations pratiques sur bicloune.fr!
http://bicloune.fr/
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mercredi 21 janvier 2009
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